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 LES MOTS ORIGINES

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La Mere

Admin
NOYADES : 18
ARRIVÉE AU PORT : 04/03/2014
MessageSujet: LES MOTS ORIGINES    LES MOTS ORIGINES  EmptyDim 13 Avr - 7:13


"... a mer immense, océan mer, plus puissante que tous les puissants, plus merveilleuse que toutes les merveilles, HOSANNAH ET GLOIRE A ELLE, maîtresse et esclave, victime et bourreau, HOSANNAH, la terre s’incline sur son passage et de ses lèvres parfumées lèches les bords de son manteau..."

Elles chantent les louanges sur des rochers brisés, elles, ces filles de l’eau qu’elles entretiennent, posent doucement leur nageoire de feu sur les rides volontaires de leur mère. La mer. Elles virevoltent dans l’océan amoureux ces créatures de joie, ces créatures de luxure, hurlent les joies vagabondes dans l’eau parfumé de jasmin. Elles dansent les rubéoles de la vie, gracieuse féminines, les vipères de leur main coulante, noient les naufragés quelques marins alourdis, ivres d’alcool dans leur haleine biaisées de monstres de terre. Ô fées des liquides turquoise dans leur habitat roucoulent des ravages faméliques que ces sœurs nostalgiques imposent aux corrompus, aux obscènes, aux débauchés sur leur vêtement de terre, accrochées sur les stries de pierres. Leurs queues battant, soufflant, cognant les hymnes de la haine aux échoués décédés sur les lits enflammés du meurtre des marquises des flots doux. Des flots aigres.

Eux, ils savent les filles des écumes brumeuses, eux, ils connaissent les terribles baisers de ces divines pècheresses. Eux, ils voient. Eux, ils émoustillent les continents, sur l’eau prennent des éperviers d’espoir d’attraper l’illusion, l’éclat d’un poisson et la chevelure d’une tentatrice tantôt rousse embrasée des rayons lumineux sur ses mèches palpitantes, tantôt brune les embruns boisés de ses tresses au nez de l’empereur autoritaire.

Sommeillent les secrets éteints de croyances envolées dans les crachins de ces côtes fustigées, dessinées les crânes, les langues, les bras, les membres, les esquisses de tortures, de destinés, d’oiseaux hystériques. Ils bougent. Tous se mouvent dans les corolles de la ville portuaire, se baignent l’inconscience du danger que ces femmes ô beauté émerveillent de leurs voix les hommes saoulent de leur songe amers. Les dérives opposantes des enfants de l’eau, ces jouvencelles joyaux, ces enchanteresses cruelles sur la terre, à la mer.

Ô servantes d’Hades dans ce port de jouvence surveillent la précieuse fontaine apprivoisée ces gardiennes déchus d’affection. Ô vertige des grandeurs que découvrent les bambins venant quérir un peu de pain et de plaisir sur les rives coutumières de leur ancêtre des cousines appuyées lascivement, au loin, entourées de vagues fécondes, au loin ornant la reine de ces peuples l’onde coulant entre leurs doigts finement décorés de couleur pâles nacres de soie sur les yeux écarquillés, sur leurs jambes ne faisant qu’une. Sirènes des histoires contées, elles fascinent ces mirobolantes gazelles dans leurs coins cachés et, quelques fois, mêlent leur existence aux humains naquit de la boue, de la vermine, de glaise.
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LES MOTS ORIGINES

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