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 LA MER

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La Mere

Admin
NOYADES : 18
ARRIVÉE AU PORT : 04/03/2014
MessageSujet: LA MER   LA MER EmptyDim 4 Mai - 10:10


"la mer est sans routes, la mer est sans explications."

La mer, douce mère. De ses vagues étincelantes, brûlant saphirs de convoitise se mouvant au fil du vent ; la mer attire. Elle forme un tout ne le vois-tu pas, ne l’entends-tu pas, ne la sens-tu pas ?
Lorsque tu franchis, de tes pas, les plages de sable d’or ; lorsque tes pieds viennent fouler, en échos, blesser les êtres de rocaille. Lorsque ton regard se voile par cet océan de brume, de mille vengeance tu l’ouïes murmurer, n’est-il pas ?
Ses ondes parfumées embaument ton chemin, ton âme s’apaise, voudrait même se fondre dans les eaux miroitantes, resplendissantes de grâce ; au loin les prêtresses chantent les zéphyrs pourfendus du Nord, les aurores de l’Est. Leur parure de mèches suaves attise la gourmandise jaillissant sur tes lippes mordorées.
Son courroux ne trouve le repos quand une charogne tombe du rivage. Sa peau parcheminée, des lambeaux au passage de la mort écarlate, ses cris muets, des os transparaissant et amen ! La servante- vague emportant le débris sous les monticules de mystères.
Il est dit que les offrandes choisies, péries, tant que le baiser funeste l’enlève. Nagent au côté de leur mère amoureuse. L’eau ravie, aiguise, vit sous les pleurs de ses fidèles, des sourires partagé, du sang des victimes corolles amères. Il est écrit sur des plaques de givre que la neige en hiver recouvre de son voile de dentelle blanche qu’elle donna l’existence à l’île. En son cœur elle rugit gardée profondément par les exquises enfants d’argent, demi-lune demi-azur.
Mère vengeresse.
Mère mielleuse.
Mère.
Mer.
Mer.
Elle éclate de tonnerre, tonitruante parmi ses chérubins, colérique tandis que ses séraphins témoignent pour elle ses lois non respectées. Elle amasse les rois destinés pêcheurs chassant ses messagères, ses meurtrières. Elle hurle au vent les ravages de ruines éblouies au village, détruit les plantes innocentes, noie les endroits d’Eden.
Tremblant les croyants quand la tempête s’invite sous leur toit. Plusieurs fois les mains aumônières, mensongères, inquisitrices, réquisitionnent les naufragés. Adoptant au vide de l’ennui. Prisonniers, la chair sur des braises, la maman opalescente rit de ses prouesses. Collectionneuse elle aime à tourmenter ses perles, soigne les plais de ses déchus, susurre enfin, au creux des oreilles pâles de ses navires bruissant l’envie.
AMEN A MER.
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LA MER

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